Description |
189 pages ; 21 cm. |
Résumé |
Incorrigible tombeur, Brady Karlin ne peut s'empêcher de draguer toutes les filles qui lui plaisent, et ce, bien qu'il ait déjà une mignonne petite amie. Or, lorsqu'il aperçoit Rosha Nelson, avec sa chevelure blonde et ses yeux verts, il a l'impression de se retrouver face à la perfection incarnée et éprouve à son endroit une attirance comme il n'en a jamais ressenti auparavant. Contre l'avis de Jon, son meilleur ami, il invite la jeune beauté au cinéma et, à sa grande surprise, elle accepte sans hésiter, allant même jusqu'à affirmer que le destin voulait qu'ils se rencontrent. À leur sortie du film, Brady remarque toutefois qu'une fille les guette dans l'ombre. Une fille au regard sinistre et au visage défiguré par de multiples cicatrices rouges qui lui rappelle étrangement celui qu'arborait Sharon, sa défunte petite amie, le jour où elle a perdu la vie dans un terrible accident de luge survenu l'année précédente. Quelques instants après cette étrange apparition, Rosha et lui font une violente sortie de route. Craignant d'être interrogée par les policiers, la belle blonde se sauve sans demander son reste. Dans les jours qui suivent, Brady tente désespérément de retrouver sa trace. Comment expliquer qu'il ne trouve aucune maison à l'adresse de la rue Fear Street où elle est censée habiter, que personne ne la connaisse au lycée où elle prétend aller et que le numéro qu'elle lui a donné ne soit pas attribué? Et que dire de la réception d'appels anonymes inquiétants au cours desquels une voix féminine l'incite à se tenir loin de celle qui l'a totalement envoûté? [SDM] |
Critique |
Un roman d'épouvante de lecture facile, qui s'inscrit dans une série brodée autour de l'inquiétante Fear Street, une étroite rue jalonnée de demeures victoriennes, qui longe le cimetière municipal et traverse le bois au sud de la ville de Shadyside. Le récit aux multiples rebondissements propose un suspense qui évolue malheureusement vers une finale plutôt prévisible, alors que le héros est victime d'accidents répétés en présence de la jeune beauté aussi enchanteresse que maléfique, dont il cherche désespérément à se rapprocher en dépit des reproches dont l'abreuve son meilleur ami, profondément chagriné du manque de respect qu'il démontre à l'égard de sa petite amie. Il paiera toutefois cher son comportement adultère lors du dénouement un peu bâclé de cette histoire de possession dont certains aspects auraient mérité des explications supplémentaires. Si les couvertures ont été remises au goût du jour, cette série est bel et bien campée dans les années 1980 (époque de sa parution originale), où on louait des films au club vidéo et consultait l'opératrice pour obtenir un numéro de téléphone. L'ambiance lugubre créée par l'utilisation de stéréotypes et poncifs un peu éculés fonctionnera possiblement malgré tout pour les néophytes. Un divertissement sans prise de tête, qui ne révolutionne rien et se lit d'une traite, porté par une plume d'une grande fluidité et un style plat, abondamment dialogué. Soulignons que cette série fait l'objet d'une adaptation très libre et beaucoup plus gore sur Netflix, qui est destinée aux plus de 18 ans et n'a pas grand-chose à voir avec les romans. [SDM] |
Public cible |
J 3. |
ISBN |
9782266324618 (broché) |
Autre titre |
Perfect date. Français |
|