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Auteurs (1-24 de 24)
Dubois, René-Daniel, 1955-
1
Livre
26 bis, impasse du Colonel Foisy : [théâtre]
[Montréal] : Leméac, 1983.
xxvi, 80 p. ; 20 cm.
Après avoir abordé le drame de l'absence de soi et des autres dans «Adieu, docteur Münch» (cf. CB: 8206609), René-Daniel Dubois traite ici du désir qui trouve son acuité dans l'absence de l'autre. La relève théâtrale, au Québec, est désormais assurée par des auteurs dont le talent s'affirme: ils s'appellent René-Daniel Dubois, Normand Chaurette (qui préface attentivement la pièce, etc.). Ces dramaturges pratiquent un théâtre dépouillé quoique "théâtral", toujours à la limite d'un réel, cette limite constituant pour eux l'objet même de l'acte théâtral. Une réaction salubre aux calques folklo-réalistes. [SDM]
2
Livre
Adieu, docteur Münch-- : [théâtre]
[Montréal] : Leméac, 1982.
xxv, 80 p. : 2 ill. ; 20 cm.
Ce genre de théâtre mytho-métaphysique, qui cherche à exprimer le désarroi de l'homme moderne en usant de figures antiques (Oedipe) et en multipliant les formes, les métamorphoses, les incarnations d'un même personnage, présente de grands risques. R.-D. Dubois ne les a pas tous évités. En particulier, comment aurait-il pu faire une pièce, c'est-à-dire communiquer avec un public, par le truchement de voix aussi disparates, débris d'un langage qui ne parvient pas à se constituer en dialogue. Un projet ambitieux sans doute, mais trop pour l'expérience et la maturité scénique de l'auteur. Audacieux mais aussi ambigu. Dans le texte de présentation, Michel Larouche voit dans l'oeuvre le drame de l'absence de soi et des autres. [SDM]
Being at home with Claude : [théâtre]
Montréal : Leméac, 2001.
xvi, 121 p. : ill. ; 20 cm.
Robert Lévesque, dès 1985 dans ##Le Devoir##, a rendu un bel hommage à l'auteur qu'il a qualifié de "plus esthète de nos écrivains de théâtre" et de "plus viscéral" de nos "poètes dramatiques". "L'histoire mirobolante" (G. Choquette) et tragique d'un jeune qui se livre à la prostitution est au centre de cette "explosion d'amour" (G. C.), de cette oeuvre "dure et attendrissante, passionnée" (R. Bernatchez). Dans la présentation, p. xi-xvi, Yves Dubé pose la question énoncée par Paul Toutant, journaliste à Radio-Canada: "Peut-on tuer parce qu'on aime trop?" Coupures de presse, p. 118-121. [SDM]
5
Livre
Being at home with Claude : [théâtre]
Montréal : Leméac, 2006, c2001.
xiv, 109 p. ; 20 cm.
Robert Lévesque, dès 1985 dans ##Le Devoir##, a rendu un bel hommage à l'auteur qu'il a qualifié de "plus esthète de nos écrivains de théâtre" et de "plus viscéral" de nos "poètes dramatiques". "L'histoire mirobolante" (G. Choquette) et tragique d'un jeune qui se livre à la prostitution est au centre de cette "explosion d'amour" (G. C.), de cette oeuvre "dure et attendrissante, passionnée" (R. Bernatchez). Dans la présentation, p. ix-xiv, Yves Dubé pose la question énoncée par Paul Toutant, journaliste à Radio-Canada: "Peut-on tuer parce qu'on aime trop?" Coupures de presse, p. 105-109. [SDM]
6
Livre
Bob : théâtre
Montréal : Leméac, 2008.
190 p. ; 20 cm.
Entretiens : janvier-avril 2005
Montréal : Leméac, 2006.
609 p. ; 21 cm.
Dialoguer avec son double. Au seuil de ses cinquante ans, R.-D. Dubois a pour objectif de "marquer le terme d'une des "étapes cruciales" de sa vie, de comprendre qui il est, qui il est devenu et ce qui l'anime (cf. p. 13). L'auteur aux "prises de position controversées", dramaturge, metteur en scène, comédien, scénariste, poète, professeur et pamphlétaire, qui "en connait un bout sur la marginalisation", assume son "individualisme comme un devoir d'intégrité" (O.T.). Il est tout à fait à l'aise dans le "genre littéraire hybride" de ces ##Entretiens##, "entre confidences intimes, essais de société, flux verbal, coups de gueule, coups de coeur, émotion pure" (O.T.). Une phrase résume assez bien une part importante de la démarche de l'auteur: "ma colère, ma révolte, face à l'immonde mépris à même lequel est tissée la culture des élites de cette société [québécoise], est terrifiante" (p. 315).
Julie
[Montréal] : Boréal, c1996.
95 p. : ill. ; 16 cm.
Julie, une fillette de huit ans, s'interroge sur le bien fondé des droits des Grands, des défenses et obligations des Petits: droit de boire du café, du vin, droit de fumer, obligation de boire du lait, du jus, de manger des Corn Flakes. "Julie est en simonak". A sa fête, elle se lève, alors que tous dorment, pour transgresser les interdits qui la feront grandir. Elle ne sera que malade, mais sa maladie lui permet de découvrir l'amour de son père pour sa maîtresse et vice versa. Cette vision du bonheur, de l'amour, lui dévoile un aspect de vie qui la fait grandir. Julie n'est pas le portrait type des fillettes de huit ans, elle est un phénomène. Si elle a des curiosités de son âge, elle n'en a pas toujours le raisonnement, ni le langage. Je me permets de douter qu'un enfant soit très heureux de surprendre son père à embrasser sa bonne amie. Personnage d'abord conçu pour la scène. [SDM]
Morceaux : entretiens sur l'écho du monde, l'imaginaire et l'écriture : juillet 2005-janvier 2006
Montréal : Leméac, 2009.
680 p. ; 21 cm.
Dialoguer avec son double. Second volume d'un projet autobiographique dans lequel l'auteur entend "marquer le terme d'une des "étapes cruciales" de sa vie, de comprendre qui il est, qui il est devenu et ce qui l'anime (cf. p. 13 du premier tome). L'auteur aux "prises de position controversées", dramaturge, metteur en scène, comédien, scénariste, poète, professeur et pamphlétaire, qui "en connait un bout sur la marginalisation", assume son "individualisme comme un devoir d'intégrité" (O. T.). Il est tout à fait à l'aise dans le "genre littéraire hybride" de ces «Entretiens», "entre confidences intimes, essais de société, flux verbal, coups de gueule, coups de coeur, émotion pure" (O. T.). Riche et stimulant. [SDM]
15
Livre
Ne blâmez jamais les Bédouins : [théâtre]
[Montréal] : Leméac, 1984.
199 p. : ill., portr. ; 20 cm.
Quête de durée et tentatives de saisie dans un univers de fuites. Un théâtre à la sophistication maîtrisée, à la limite du tape-à-l'oeil. Dans un article aussi remarquable que la pièce qui l'inspire, Diane Pavlovic («Jeu» no 32, p. 87-97) parle de la séduction de ce texte. Tragédie et mélodrame confondus, qui superpose "la réflexion politique à la philosophie et au mysticisme", qui mêle les humours jaune et noir à une détresse profonde, qui "exploite la veine du sensationnalisme autant que celle de la confidence troublée". [SDM]
16
Livre
Panique à Longueuil-- : [théâtre]
Montréal : Leméac, 1980.
126 p. : ill. ; 20 cm.
Fin avril 1980, Jacques Larue-Langlois a écrit que «Panique à Longueuil» était le meilleur spectacle de café-théâtre de la saison. La pièce se jouait alors depuis le début de février au Nelligan, à Montréal. L'argument est simple: un locataire d'un immeuble à revenus de Longueuil se retrouve à la porte de son propre appartement, coincé pour un temps sur son balcon. D'aventures en quiproquos, il retrouvera sa tranquilité d'esprit et son confort, non sans avoir affronté sous l'apparence de divers voisins et d'un rat, les sept péchés capitaux. Cette amusante caricature de notre société stratifiée comme un immeuble est, selon le préfacier (un peu trop bavard: seize pages de présentation), essentiellement "un drame de passions dont les rebondissements [...] obéissent à une convention établie depuis la nuit des temps [...]". [SDM]
Le printemps, monsieur Deslauriers : théâtre
Montréal : Guérin, 1987.
125 p. ; 21 cm.
Comme l'a signalé Robert Lévesque, cette pièce taillée sur mesure pour Jean Duceppe, laisse une impression de grandiloquence et de drame incomplet. Sujet: un père riche, sorte de roi Lear d'Ahuntsic, déshérite ses enfants pour les forcer à accomplir leurs propres rêves. Une tragédie ratée. [SDM]
Le sort de l'Amérique / [enregistrement vidéo]
[Montréal] : Office national du film du Canada, c2006.
1 DVD (90 min) : son., coul. ; 12 cm.
Après la bataille des plaines d'Abraham, le 13 septembre 1759, le monde ne sera plus jamais le même. Les Anglais domineront le continent nord-américain. Les Français se retireront dans leurs terres. Les Canadiens se demanderont s'ils ont été vaincus, conquis ou abandonnés. Tout pays est fondé sur un mythe. Wolfe et Montcalm, morts à la guerre, donneront naissance au Canada. Ce récit prend la forme d'une rencontre entre un dramaturge (René-Daniel Dubois) et un documentariste (Jacques Godbout) sur le terrain miné de l'histoire. Il commence par une visite aux descendants des généraux morts au combat, examine par la suite les stratégies et les enjeux de cette guerre et s'interroge enfin sur les responsables de la défaite. [SDM]
23
Livre
Tu faisais comme un appel : docudrame
Montréal : Les Herbes rouges, 1991.
102 p. ; 21 cm.
Cette pièce - un "docudrame" nourri de la réalité sociale des années 1950 - n'est pas un "reportage sur les horreurs qui avaient cours dans certaines institutions du passé québécois récent", mais plutôt un texte qui "déborde de l'émotion de ces quatre femmes qui racontent leur enfance et leur adolescence en cage" (cf. le texte en postface de R.-D. Dubois, p. 147-151). [SDM]
24
Livre
Vestibule : roman
Montréal, Québec : Leméac, [2015]
372 pages ; 22 cm.