Description |
25 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 25 x 28 cm. |
Résumé |
Le vendredi soir, après l'école, il ne reste plus beaucoup de place dans la tête de Gabriel, avec la poésie, les trois chansons et la table de multiplications qu'il doit apprendre. Des paroles résonnent également à ses oreilles, comme les disputes avec sa soeur, les menaces des autres élèves et les punitions de la prof de gym. Partout à l'extérieur, les gens sont pressés et rouspètent, sa mère lui parle dans la voiture de toutes les choses qu'elle a à faire et dans le ciel, l'orage gronde. Dans le tumulte et la grisaille, le garçon trouve néanmoins une toute petite place dans son esprit pour imaginer la mer en contemplant la bille qu'il a gagnée à la récréation. Il est si absorbé par ses rêveries qu'il ne se rend pas compte, au terme du voyage, qu'il se retrouve dans la paisible campagne, chez son grand-père. [SDM] |
Critique |
Un éloge à la lenteur qui se penche d'abord sur le brouhaha du quotidien d'un élève aux grandes lunettes rouges qui, même s'il n'en glisse pas mot à personne, se sent étouffé au centre de ses obligations et du rythme fou de la vie citadine. Suivant ce dernier hors de la ville en compagnie de sa mère, qui vient le chercher à l'école, on s'éloigne progressivement de toutes ses préoccupations pour adopter un ton plus doux au sein des textes, disposés dans un bandeau au bas de la page. Les fébriles dessins, colorés à l'aquarelle, se vident également de tous leurs éléments pour se concentrer sur le paysage entourant la maison du grand-père et ainsi souligner avec force le besoin des petits et des grands de prendre une pause. [SDM] |
Public cible |
E+ 4. |
ISBN |
9782889085170 (relié) |
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