Description |
[41] p. : ill. en coul. ; 23 cm. |
Résumé |
"Pour disparaître, il faut toujours être deux" (p. [6]): un qui disparaît et un qui reste, aux prises avec des tonnes de questions compliquées, en se demandant notamment où s'en est allé l'être aimé et si des retrouvailles auront lieu un jour. Les humains ne sont toutefois pas les seuls à disparaître. La nature est en effet un éternel recommencement: les flaques d'eau, transformées en nuages, montent au ciel, les nuages font planer leur ombre sur le sol en attendant de retomber sous forme de pluie et le Soleil disparaît de notre vue pendant la nuit, mais conserve néanmoins jour après jour sa place à l'horizon. Quant aux pierres apparemment immuables, elles s'effritent sous le souffle du vent et de la mer et deviennent sable pour mieux voyager et former des plages. Autant de pistes permettant d'imaginer ce qu'il advient de l'homme après la mort... |
Critique |
Un album pétri de douceur qui tisse une réflexion pleine de sensibilité et de poésie sur la mort, qui, loin d'être une fin en soi, est ici présentée comme le point de départ d'un nouveau commencement, d'une métamorphose. La transformation de multiples éléments naturels nourrit magnifiquement le propos en permettant de concrétiser une notion autrement très abstraite et en laissant ouvertes toutes les conceptions de l'après-vie, mais également sur l'éloignement et les séparations provisoires. Des sérigraphies stylisées, réalisées dans une palette tonique, accompagnent le propos avec bonne humeur en contribuant encore au sentiment d'apaisement et de sérénité suscité par cet ouvrage dont on approfondira le propos en fonction de ses propres croyances. [SDM] |
Public cible |
Pour les plus petits. |
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E+ 5. |
Titre original |
Para onde vamos quando desaparecemos? |
ISBN |
9782940408788 (rel.) |
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