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Sujets français (1-8 de 8)
Résilience (Trait de personnalité) -- Fiction
1
Livre
Ben entreprend un aquarium : détachement
[Montréal, Québec] : MD, [2019]
24 pages : illustrations en couleur ; 22 cm.
Plaquette s'insérant dans une collection de livrets voulant initier les apprentis lecteurs à des valeurs entrepreneuriales, soit "la créativité, l'autonomie, le sens des responsabilités, le leadership et la solidarité" (cf. quatrième de couverture). Sous ce titre: Ben prépare soigneusement un aquarium dans lequel il accueille quelques poissons quelques semaines plus tard. Or, au lendemain de la première nuit, il remarque que l'un d'entre eux est mort. Sagement, il décide de se détacher et de ne pas trop se laisser affecter par ce décès, choisissant plutôt de continuer à approfondir ses connaissances pour s'améliorer et garder ses autres compagnons en vie. En fin d'ouvrage, des questions invitent le lecteur à s'exprimer sur une situation similaire survenue dans leur propre quotidien. [SDM]
2
Livre
Cours!
Paris : Sarbacane, [2016]
41 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 29 cm.
Enfant, Ray nourrissait une colère contre sa famille, son école et son quartier. Pendant un temps, il était le seul Noir de son collège, mais comme il était plutôt bagarreur, les gens le surnommaient "Pas Touche". Un jour, un nouveau proviseur est engagé. Après une bagarre, Ray et Ronnie (un collègue de classe) se présentent dans le bureau M. Chapman. Le proviseur commence à faire miroiter le rêve à Ray de devenir boxeur. Il l'invite à s'entraîner à la course pour développer son souffle. Plus le temps passe, plus Ray accumule les victoires et les petites récompenses en argent. En fait, c'est Ronnie qui s'est tourné vers la boxe professionnelle. Le proviseur invite également Ray à se concentrer davantage sur ses études. Il parvient à entrer à l'université et, après un accident de rugby, doit abandonner le sport, mais peut devenir enseignant puis proviseur à son tour. [SDM]
3
Livre
Déjeuner avec papa : recueil de napperons
Montréal (Québec) : La Bagnole, [2022]
1 volume (non paginé) : illustrations en couleur ; 25 cm.
Chaque dimanche, Gaspard va "déjeuner-dîner" au même restaurant et commande la même chose: "deux oeufs-bacon, des patates dorées et du pain brun au beurre de pinottes". C'est seulement à ce moment de la semaine qu'il peut voir son père, depuis que ses parents sont divorcés. Par contre, il ne dit pas à ce dernier que sa maman est souvent triste et fâchée ou qu'il a peur du secondaire, qui approche à grands pas, et qui lui fera perdre sa routine et ses repères. Comme au moment où son papa est parti de la maison. Préposé à l'entretien des manèges d'un parc d'attractions, celui-ci a appuyé sur le bouton "stop" de leur vie de famille et habite maintenant avec Hans, un collègue de travail. Après chaque séance de leur rituel, ou de leur "activité entre boys", comme dirait son père, le garçon emporte les napperons avec lui, sur lesquels il dessine et écrit toutes ses pensées. [SDM]
4
Livre
Dompter la baleine
[Paris] : T. Magnier, 2012.
46 p. ; 15 cm.
La jeune narratrice n'a jamais vu de baleine. Or, dans son esprit, l'animal doit ressembler à cette montagne de nourriture qui atterrit dans son assiette lorsque toute la famille se retrouve au restaurant après les funérailles de son papa. Dans des vêtements sombres qu'elle n'avait pas du tout envie de revêtir, la fillette observe sa maman si fragile ainsi que ses proches éplorés qui la regardent avec empathie: "C'est la taille de ce que je dois avaler qui oblige les autres à se pousser, à me regarder de loin, un peu horrifiés qu'on me demande une telle chose" (p. 23), dit-elle. Elle a beau découper sa viande, la baleine refuse de disparaître. Des jours et des nuits plus tard, elle en traîne encore des morceaux dans son sac à dos, si bien que sa maman la retire de l'école pour quelque temps. Heureusement, lorsqu'il fait bien noir, son papa vient la visiter et les souvenirs de moments partagés lui donnent la force de persévérer: "ce truc énorme, je vais le finir, et un jour je l'aurai complètement avalé. Je vais le digérer ce truc énorme, parce que j'ai un courage énorme, et j'aime tellement leur sourire quand je souris" (p. [47]). [SDM]
5
Livre
L'enfant qui savait lire les animaux
[Voisins-le-Bretonneux] : Rue du monde, 2013.
107 p. : ill. ; 34 cm.
Depuis qu'un événement dont il a tout oublié a fait basculer sa vie, un enfant aux pieds nus erre sans but de par le monde. Ceci jusqu'à ce que sa route croise celle d'animaux qu'il "apprend à lire" et qui réveillent peu à peu sa mémoire. À leur contact, le jeune héros se reconstruit lentement, reprenant de la vigueur, se reconnectant avec la nature qui l'entoure, s'adaptant aux changements, apprenant à subvenir à ses besoins et réapprenant l'insouciance, l'humilité, la vigilance, la persévérance, le respect. De plus en plus léger et serein, l'enfant trouve peu à peu son chemin: celui qui le ramène à la ville, où il pourra prendre un nouveau départ. [SDM]
6
Livre
Ensemble nous voyageons
[Montréal] : Éditions Dent-de-lion, [2021]
1 volume (non paginé) : illustrations en couleur ; 24 cm.
" Avec maman nous transformons / un bobo en deux fois beau / les moments tristes / deviennent presque toujours / de petits voyages / ou de grandes joies." Il y a ainsi les voyages "trottoirs", "bobo" et "eaux" alors que le jeune narrateur remarque la maladie de sa mère à travers ses sourires transparents, ses bras en cactus et les oeuvres d'art qu'elle enroule autour de sa tête pour remplacer ses cheveux. Au travers de ce périple mouvementé, composé de hauts et de bas, mère et enfant tissent une courtepointe de moments passés ensemble, grâce à laquelle ils se rappellent constamment l'amour qu'ils portent l'un à l'autre. [SDM]
7
Livre
Jack marin d'eau douce
Paris : Éditions courtes et longues, [2022]
49 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 33 cm.
Jack est un jeune garçon dont tous les parents rêvent: il n'est jamais contrarié par les aléas de la vie, toujours positif et a le bonheur facile. Un soir, ses parents, incrédules, l'entendent hurler dans la salle de bain. "L'eau est trop chaude ? L'eau est trop froide ?", demandent-ils, peu habitués à voir leur fils dans cet état. Jack souhaite devenir marin, un vrai, pas seulement dans son bain. Malgré le fait qu'il soit paraplégique, l'enfant compte bien ne pas abandonner son rêve. Les parents de Jack sont bien conscients des limites de leur fils et que l'objectif sera difficile à atteindre, mais qu'à cela ne tienne, l'enfant pourra toujours compter sur leur appui indéfectible. [SDM]
8
Livre
Je m'appelle Baraka
Toronto, Ontario : Éditions Scholastic, [2015]
30 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 27 cm.
Album souple au cours duquel on raconte l'histoire d'un orphelin handicapé du Kenya que sa grand-mère, trop pauvre pour le garder avec elle et ses nombreux cousins, conduit à la résidence Rolling Hills, un orphelinat qui offre à d'autres enfants comme lui, une chance d'être scolarisés, nourris et hébergés, tout en demeurant en contact avec leurs tuteurs légaux. Baraka est né avec une infirmité aux mains (il lui manque des doigts) et a d'abord été nommé Muthini, ce qui signifie douleur dans sa langue. Ce prénom lui occasionne cependant des moqueries et la pitié des autres. Un matin sa grand-mère le conduit à pied, alors qu'il n'est pas chaussé sur une longue route afin de laisser à cet établissement de charité. L'homme qui le reçoit refuse d'abord, puis accepte de le prendre à condition qu'il change de nom pour Baraka qui signifie bénédiction. [SDM]