Malala pour le droit des filles à l'éducation
[Voisins-le-Bretonneux] : Rue du monde, [2015]
45 pages : illustrations (principalement en couleur) ; 27 cm.
Album où on lève le voile sur la lutte que mène depuis l'enfance Malala Yousagzai pour le droit des filles à l'éducation. On montre ici son cheminement depuis son enfance dans une vallée du Pakistan avec son frère et ses parents et où elle fréquente l'école, comme peu d'autres filles de sa région. Après un tremblement de terre dévastateur, des menaces et de la propagande haineuse diffusées à la radio, l'école de Malala est fermée par les talibans. L'adolescente entame alors un journal électronique qui conscientise le monde au climat de guerre et de destruction qui sévit dans son pays. À quatorze ans, Malala survit heureusement aux tirs d'un attentat, puis milite pour les droits à l'éducation des filles, ce qui lui vaudra un prix Nobel de la paix en 2014. On illustre, à travers de magnifiques tableaux aux profondes et lumineuses couleurs d'étoffes traditionnelles, la quête de cette jeune femme d'exception. Des références supplémentaires fournies en fin d'album ainsi qu'un commentaire biographique permettent de saisir les étapes marquantes de ce récit de vie qu'on a étayé de photographies et de documents d'archives. [SDM]
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Livre
Moi, Malala : en luttant pour l'éducation, elle a changé le monde
Vanves : Livre de poche jeunesse, 2016.
295 p., [16] p. de pl. : ill. en coul. ; 18 cm.
Mingora, le 9 octobre 2012. Malala, 15 ans, bavarde avec ses copines dans le petit bus bringuebalant qui la ramène de l'école lorsqu'un homme armé fait irruption dans le véhicule et lui tire deux balles en l'accusant d'avoir insulté les soldats de Dieu. Dans cette autobiographie, la jeune Pakistanaise décrit les événements qui ont conduit à cette tentative de meurtre, elle qui a à peine une dizaine d'années lorsque les talibans prennent le contrôle du pays et exigent la fermeture de tous les établissements scolaires fréquentés par les filles, auxquels on impose également le port de la burqa. Or, il n'est pas question pour Malala de rester muette face à ces terribles injustices. Soutenue par son père, un idéaliste pacifiste qui dirige l'école des filles, elle rédige un blog (qui est publié sur le site internet d'une importante télévision britannique) afin d'expliquer au monde entier, sous le pseudonyme de Gul Makai, la terrible réalité ayant cours dans la vallée de Swat. Et ce, même si elle est cruellement consciente des morts atroces que connaissent les rebelles sur la place publique... [SDM]