Description |
25 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 26 cm. |
Résumé |
N'ayant d'intérêt pour rien, le roi Bomoventre passe ses journées à donner des coups de pied dans des cailloux jusqu'à ce qu'il croise la route du grand Voiturabras, un guérisseur charlatan qui lui conseille de faire la guerre afin de mettre un terme à l'ennui qui le ronge. Emballé par la suggestion, le souverain fait de l'escroc son conseiller et, suivant les "bons" conseils de ce dernier, il ordonne à ses sujets de construire un donjon avec les pierres de son château, de fabriquer des lances avec des branches de pommier, puis de s'exercer à l'art du combat. Quelques parties de saute-mouton plus tard (!), tout est fin prêt: les soldats se lancent à la conquête du royaume de Capédépée avec leurs lances au bout desquelles pendent encore des pommes. Malheureusement pour eux, l'ennemi dispose d'une armée aguerrie, qui sème la désolation sur son passage avant de rentrer tout bonnement chez elle. Hébété, Bomoventre regarde son royaume dévasté et en conclut que faire la guerre n'était vraiment pas une bonne idée. Un village est donc reconstruit avec les pierres du donjon, les lances replantées donnent de nouveaux pommiers et le souverain s'installe dans une charmante petite maison dans la cour de laquelle il cultive un verger sans plus jamais s'ennuyer tandis que Voiturabras est condamné à jouer les épouvantails à oiseaux. [SDM] |
Critique |
Une fable teintée d'humour sur l'ineptie de la guerre et le danger que constituent les beaux parleurs et manipulateurs assoiffés de pouvoir pour les êtres naïfs. Le texte, rythmé par des dialogues entre le souverain et ses sujets (qui obéissent aux ordres tout en répétant chaque fois "Quelle drôle d'idée, la guerre!"), est rédigé en blanc sur des fonds de couleurs éclatantes, tandis que l'action s'anime dans des tableaux campant les minuscules personnages caractéristiques de Battut dans des décors épurés, brossés dans une palette de couleurs chaudes. [SDM] |
Public cible |
E+ 4. |
ISBN |
9782278077878 (relié) |
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