Autopsie d'un tireur fou : roman
[Montréal] : Fides, 2010.
196 p. ; 22 cm.
Un homme dans la cinquantaine, technicien médical à la morgue, assiste aux derniers jours de sa mère tout en faisant un retour sur son passé. Un récit dominé par un traumatisme de la petite enfance qui l'a à jamais séparé de la vie: six mois d'hospitalisation et d'isolement, à un an et demi, suite à une poliomyélite. Un premier roman d'une écriture assurée et d'une grande acuité psychologique. [SDM]
Un brillant avenir : roman
[Paris] : Gallimard, 2008.
374 p. ; 21 cm.
La vie tragique d'une Roumaine qui fuit son pays communiste et antisémite pour devenir américaine, et connaître la dépression de son mari et l'indépendance de son fils. [SDM]
Chercher Sam : roman
Montréal (Québec) : Le Cheval d'août, [2014]
169 pages ; 21 cm
Sam, pas comme Sam, mais comme Samantha. Avec un collier rose afin qu’on sache qu’elle n’est pas un pitbull mâle. C’est ce qu’explique Mathieu, un jeune homme si triste qu’il vit dehors. Sam, c’est tout ce qui reste à Mathieu et il la perd au début du roman. Pendant qu’il la recherche désespérément, nous découvrons pourquoi il en est rendu là. Sophie Bienvenu manie si bien le langage que pourrait utiliser un jeune de la rue que j’ai vraiment cru que Mathieu me racontait son histoire au coin de la rue Masson. J’ai ressenti toutes les écorchures qui l’ont amené où l’auteure nous le fait découvrir. Il n’a pas fréquenté l’école longtemps, mais il décrit bien sa peine, Mathieu. Ses mots frappent à faire pleurer, ses images sont crues de justesse. Il est homme de peu de mots, mais de beaucoup d’émotions. Sam lui manque. La retrouvera-t-il ? Impossible de quitter ce court roman avant d’arriver à la fin. [Club des Irrésistibles]
19
Livre
Chercher Sam : roman
Montréal, Québec : Le Cheval d'août, [2015]
169 pages ; 21 cm.
Le Christ obèse
Québec : Alto, 2012.
159 p. ; 21 cm.
Edgar est un trentenaire timide et asocial qui a toujours vécu dans l'ombre de sa mère, décédée depuis peu. Une nuit, dans un cimetière, il assiste à la violente agression d'une jeune femme que quatre cavaliers de l'Apocalypse laissent à demi morte. Edgar décide de recueillir chez lui la victime inconsciente. Il en fait le serment : il sera son sauveur.Mais que sait véritablement le jeune homme, hanté par le souvenir de sa mère, de la personne qu'il a recueillie?
22
Livre
La chute des prières : roman
Arles : Actes Sud, 2009.
396 p. ; 22 cm.
Vivant seule avec son père sur une île de la mer Égée, une jeune fille est prête à remuer ciel et terre pour comprendre pourquoi sa mère les a un jour abandonnés. En miroir, dans la seconde partie du roman, un garçon et sa mère parcourent les routes de l'Anatolie à la recherche du père disparu. D'une grande richesse narrative et stylistique, un premier roman ambitieux qui tient du récit initiatique. [SDM]
23
Livre
Le clan
[Paris] : Fayard, 2008.
602 p. ; 24 cm.
Exploration minutieuse d'une famille psychopathe anglaise. [SDM]
Comme enfant je suis cuit : [roman]
Montréal : Québec-Amérique, c1998.
157 p. ; 21 cm.
Premier roman d'un auteur qui travaille dans la publicité à Radio-Canada. Récit dont le narrateur, âgé de treize ans, vit avec sa mère, ancienne secrétaire, depuis peu veuve d'un mari alcoolique, "recyclée" dans la prostitution. Le rapprochement avec «La vie devant soi» d'Emile Ajar se fait naturellement dans l'esprit du lecteur. La critique est assez favorable. Ni misérabilisme ni grandiloquence. Une oeuvre attachante et crédible avec ce qu'il faut de tendresse, d'imaginaire pour rendre acceptable une vie plutôt grise. Le dernier mot revient à l'enfant "cuit": "Même si ce n'est pas le Pérou la famille c'est un sacré poteau où s'attacher les jours de grands vents" (p. 133), la sienne comprend une mère, un demi-frère nourrisson, un père et un chien morts. [SDM]
26
Livre
La communiante
Montréal : Libre expression, 2010.
171 p. ; 23 cm.
Une vieille femme qui vit dans l'attente et le silence depuis quinze ans, auprès de sa fille, doit faire face à son passé lorsque son fils adoré revient finalement au village. [SDM]
27
Livre
Continuer
[Paris] : Les Éditions de Minuit, [2016]
238 pages ; 19 cm.
Déchaîné
[Paris] : Gallimard, 2008.
351 p. ; 20 cm.
Charlie Parsons, fils de quinze ans d'un "gros loser alcoolique" (p. 16), habite avec sa mère, très fragile émotionnellement et psychologiquement, et sa grand-mère, une femme castratrice qui, sous des dehors de marâtre, se révèle toutefois sensible. L'adolescent passe le plus clair de son temps avec Simon, alias Démon, un jeune délinquant un peu fou qui a sur lui une influence néfaste et qui l'entraîne des jeux dangereux. Au cours de l'un d'eux, Charlie a d'ailleurs perdu un doigt, que son ami conserve depuis dans un bocal... Un jour, pris d'une curiosité morbide, Charlie décide d'entreprendre une correspondance avec un homme qui attend son exécution dans le couloir de la mort. Une association, auprès de laquelle Charlie se fait passer pour sa mère, le met en contact avec Lenny Sherry, qui est accusé du meurtre d'un adolescent. Mais voilà que, alors que Charlie est emprisonné pour avoir volé un camion avec Démon, Lenny est innocenté en raison d'un vice de procédure et qu'il s'établit dans la ville de l'adolescent, dont il courtise la mère! Mais dans quel but? Alors que Charlie purge sa peine en se plongeant dans ses études et en s'efforçant de revenir dans le droit chemin, Lexi, la soeur de Démon, découvre que Lenny a de sérieux comptes à régler... Un roman provocateur et empreint d'un humour noir, narré dans une langue sans fioritures et souvent crue par un adolescent sans repères, mais très lucide. Issu d'un milieu difficile, ce dernier s'efforce de donner un sens à sa vie et de se défaire de l'emprise qu'exerce sur lui Démon, son seul véritable ami, qui méprise son intérêt pour les études et sa volonté d'abandonner la route de la délinquance. Avec l'aide de la sage Lexi, dont il est amoureux, Charlie revient toutefois peu à peu dans le droit chemin et l'auteure démontre, dans une finale qui est malheureusement bâclée, quelles lourdes conséquences peut entraîner la maltraitance entre enfants. Un ouvrage qui en déstabilisera certains de par le sombre côté de l'humanité qu'il met en scène et de par sa violence parfois gratuite, mais qui a tout de même le mérite, en dépit de certaines incohérences et invraisemblances (cf. notamment la facilité avec laquelle Charlie berne l'association qui le met en contact avec Lenny), de mettre en scène un adolescent nuancé et tout en contradictions dans lequel se reconnaîtront certains lecteurs. [SDM]
La femme qui pleure : roman
Paris : Albin Michel, 2010.
150 p. ; 21 cm.
Confession des amours et amitiés d'une métisse qui attend son procès de sa chambre d'asile psychiatrique. Reconstitution d'un passé qui a abouti à un acte irréparable. [SDM]