Description |
25 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 34 cm. |
Résumé |
À un moment où la mousson s'abat sur l'ouest du pays, tous les habitants d'un village se calfeutrent chez eux, à l'exception des enfants, qui sautent dans les flaques et ramassent les fruits. En réalité, seule la jeune Princesse Mbéla refuse de se joindre à eux, préférant mener la vie dure à ses parents et à ses serviteurs tout en prétendant que les filles et les garçons de son âge sont "laids et sales". Si cette dernière n'est pas vraiment une souveraine, elle agit comme tel puisqu'elle n'a pas de frères ni de soeurs et voit ainsi toutes ses demandes exaucées, notamment lorsqu'elle exige un instrument de musique. Le marchand qui lui vend une kora l'avertit que celle-ci "résonne avec le coeur de celui qui en joue". Dès que la fillette gratte les cordes, les gens autour d'elle se changent en statues. Si elle s'en réjouit d'abord, elle devient triste au bout de quelques jours, ce qui l'inspire à jouer une complainte pour ramener tous ceux qu'elle aime. [SDM] |
Critique |
Un conte au grand format s'inspirant du mode de vie de l'Afrique de l'Ouest et se centrant plus spécifiquement sur la kora, une harpe-luth qui est d'ailleurs présentée au sein de deux pages documentaires en fin de lecture. Pour marquer le son produit par cette dernière, le texte se ponctue de toutes sortes d'onomatopées tout en soulignant les revers connus par les enfants-rois qui, à force de faire ce qu'ils veulent avec leurs proches, finissent esseulés, tout comme Mbéla. Celle-ci exprime néanmoins ses regrets afin de ramener parents et serviteurs, qui adoptent des tenues fantasques dérivées des imprimés ouest-africains à l'intérieur des peintures en aplats rehaussées de crayon de bois. [SDM] |
Public cible |
E+ 4. |
ISBN |
9782226441188 (relié) |
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