Description |
25 pages non numérotées : illustrations en couleur ; 25 cm. |
Note |
"Une histoire de François Morel"--Couverture. |
Résumé |
"Puisque les adultes avaient fait preuve pendant des siècles de paresse, d'inconséquence, d'insouciance, de maladresse, les enfants avaient décidé de reprendre le pouvoir et les choses en main." Ils en conviennent ainsi d'agir lorsque le climat interrompt leurs jeux dans la cour de récréation en générant cataclysmes, tornades, canicules, cyclones et glissements de terrain. Formant ligues, syndicats et coalitions, ils refusent de manger à la cantine des poulets qui n'ont pas grandi en plein air ou des aliments transformés. Puis, ils arrêtent de monter à l'intérieur des voitures polluantes de leurs parents, préférant le vélo et la marche, de porter des vêtements de marque en se rendant plutôt dans des friperies et d'écouter les adultes qui, par leur puérilité et leur manque d'action, les contraignent à gagner en maturité. [SDM] |
Critique |
Entièrement rédigé à la plume dans une écriture cursive et manuscrite, ce plaidoyer salue la prise de conscience des enfants, qui sont beaucoup plus mobilisés que les adultes face aux enjeux générés par la pollution et la surconsommation, mais qui sont critiqués par ces derniers parce qu'ils veulent poser des actions concrètes afin de garantir un avenir meilleur. Si leurs gestes peuvent paraître désordonnés, notamment à l'intérieur des dessins naïfs à l'encre qui grouillent de personnages et de détails, on en conclut qu'ils ont un impact plus important "sur leur pays grand comme le monde" que leurs parents, qui préfèrent ignorer les problèmes et conserver leur mode de vie. Un ouvrage de conscientisation un brin humoristique où l'on oppose joyeusement des palettes de vert et d'orange. [SDM] |
Public cible |
E+ 4. |
ISBN |
9782330155193 (relié) |
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