Description |
159 p. ; 19 cm. |
Note locale |
RA 2017-10-28 |
Résumé |
Terrorisée et cachée sous un arbre, Régina se remémore avec douleur les circonstances qui l'ont amené à l'exil en Europe occidentale. "Nous étions d'origine arménienne, nous parlions russe, nous étions chrétiens orthodoxes et nous vivions en Ouzbékistan. Or, les Ouzbeks formaient un peuple de langue turque et étaient de religion musulmane. Ils voulaient se retrouver entre eux. Nous étions devenus des intrus à Samarcande." (cf. p. 64). Quittant un à un ceux qu'elle aime, cousins, amis, amours, grands-parents, père et mère, laissant derrière des proches qui se sacrifient ou l'abandonnent afin qu'elle ait un jour accès à une vie meilleure, Régina fuit la ville et le pays qu'elle aime parce qu'on y fait la chasse à tout ce qui est lié, de près ou de loin, aux Russes, Tadjiks, Kazakhs, Ouïgourrs, Tchétchènes, Ukrainiens, Polonais, etc. |
Critique |
Un roman intérieur, dur et triste, mais aussi porteur d'espoir, qui révèle la difficile condition des expatriés et des réfugiés qui parviennent, parfois, comme ici, par des voies très dangereuses, à atteindre une certaine liberté au prix de deuils qui les habiteront tout le reste de leur vie. Une postface amène un certain éclairage réconfortant sur la vie de ceux qui ont inspiré ce récit et qui, grâce à la Croix rouge, s'en sont sorti. [SDM] |
Public cible |
J++ 5. |
ISBN |
9782211204842 (br.) |
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